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Production écrite: Raconter un souvenir d'enfance (7 sujets)

Raconter un souvenir d'enfance 

Production écrite 1:

J'avais encore dix ans. Un soir vers six heures, je me promenais un jour avec mon frère dans les bois. Le ciel était bleu et un silence total régnait dans cet endroit.

Soudain, nous entendîmes un cri horrible. Je sursautai et me tournai vers l'origine du cri. J'avais la chair de poule et mon cœur battait très fort. D'abord, je ne vis rien. je m'approchais doucement et j'entendais une voix sourde qui appelait à l'aide:

"Au secours! Aidez-moi!". Alors, j'aperçus un grand fossé très profond. Je me penchai pour voir et je vis une petite fille de cinq ans qui pleurait. Alors, je l'aidai à sortir du fossé. Heureusement qu'elle n'était pas blessée. Ses parents n'étaient pas loin, mis ils n’avaient pas entendu le cri de la petite. Ils m'ont beaucoup remercié.

C'est un événement qui restera gravé dans ma mémoire.

raconter un souvenir d'enfance : 6 sujets

Production écrite 2:

Je me souviens encore de ce soir-là comme si c'était hier. J'avais encore six ans quand mes parents me laissèrent dans ma chambre pour aller faire une commission et revenir rapidement. Mais à cause de la tempête, ils rentrèrent tard.

J'étais allongé dans mon lit en train de lire un conte de Mille et une nuits. Soudain, j'entendis un grand bruit qui me fit sursauter. Je me mis debout sans savoir que faire. Mes cheveux se dressèrent et j'avais la chair de poule. Mes jambes tremblaient. Mon cœur battait très fort. Je ressentis une panique incroyable. Après quelques secondes, je décidai de descendre l'escalier pour voir l'origine du bruit. Alors, je pris un balai et j'avançais à pas timides vers la cuisine. Quand je m'approchai de la porte, un chat miaula. Je fus soulagé. Le matou cherchait à manger dans le buffet et fit tomber une casserole. Je repris mon souffle et je revins dans ma chambre. Après un instant mes parents arrivèrent et je leur racontai l'histoire. Ils saluèrent mon courage et me donnèrent du chocolat. "Tu est devenu un homme Ahmed, désormais, je peux compter sur toi".

Je n'arrive jamais à oublier ce souvenir qui reste gravé dans m mémoire.

Production écrite 3:

C’était quand j’avais neuf ans, mon père et moi avions appris que ma mère avait un cancer à l’estomac. Au début, je n’avais pas compris, et puis ma mère m’a expliqué qu’elle devait aller à la clinique, pour se faire retirer un microbe. _ J’allais la voir tous les jours à la clinique, je faisais mes devoirs là-bas, je lui racontais ma journée, puis je rentrais avec mon père. Un jour, elle s’est fait opérer, cela a été dur pour elle. Ma mère était très fatiguée mais notre présence l’aidait à surmonter sa douleur. Elle resta assez longtemps puis, un jour, on rentra à la maison. _ J’étais heureuse ! _ Mais, environ un mois plus tard, les médecins ont découvert que son cancer était revenu. Ma mère dut retourner à la clinique. Elle s’est refait opérer. Cela n’a pas marché, les médecins n’ont pas réussi à tout retirer. _ Un jour, je suis arrivée à la clinique pour la voir, et j’ai été très étonnée de voir tout le monde qui se mouvait devant sa chambre. Il y avait des gens que j’avais dû voir une fois dans ma vie, ma famille, et des amis. Je suis allée voir ma mère dans la chambre, elle était très mal en point, elle n’arrivait plus à parler, ni à bouger, car elle était trop faible, c’était horrible, les larmes me montaient aux yeux et commencèrent à couler. Ma grand-mère me dit de sortir, et me fit comprendre qu’il ne fallait pas pleurer devant elle. _ C’est là que j’ai vu mon père contre le mur, qui pleurait. C’était la première fois que je le voyais en train de verser des larmes. Mon père m’a dit que, ce soir-là, j’irais dormir chez mon oncle, car lui restait à la clinique.
Le lendemain matin, ma tante me réveilla. Elle avait les larmes aux yeux, elle me dit que mon père voulait me parler, il était au téléphone. _ Je répondis, il avait une voix douce et sanglotante, mon cœur battait très fort, quand il prononça la phrase qui me fit éclater en sanglots : « Dorothée, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que ta mère ne souffre plus ; et la mauvaise, c’est qu’on ne la reverra plus, car elle est avec les anges. » _ J’ai eu du mal à m’y faire, mais je n’ai pas eu le choix, comme beaucoup d’autres.

Production écrite 4:

Samedi dernier, j’ai accompagné mon père au souk pour acheter le mouton de L'Aïd. En entrant dans le marché, j'ai vu une grande foule de paysans, venus de Ain Béni MATHAR et de DAHRA dans de vieux camions surchargés de moutons.
C’étaient des gens de grande taille, vêtus de belle djellabas de laine blanche, la tête coiffée de turbans jaunes. Ils tenaient à la main une canne pour conduire le troupeau et pour lutter contre les voleurs. Chacun tenait une ficelle attachée à un ou plusieurs moutons. On entendait une grande clameur de voix hautes et aiguës d’hommes et de moutons mélangées. Une mauvaise odeur d'écurie se dégageait du lieu. On sentait le mélange de la sueur, du foin et de la crotte des bêtes.
Mon père allait, venait, regardait attentivement toutes les bêtes. Il tâtait un gros mouton qui attira son attention par ses cornes monumentales et sa couleur brune. Il marchandait le prix avec le vendeur pendant une heure, avant de décider enfin de prendre la bête. Malgré la fatigue et la mauvaise odeur, j’étais fou de joie à l’occasion de la fête.

Production écrite 5:

C'était lundi, le jour où le professeur de français allait rendre les compositions et les classements de fin d'année. Devant le portail du collège, j'attendais avec impatience que le gardien ouvrit les portes et que nous nous engouffrions dans la cour de la récréation. A quelque mètre devant moi, j’aperçus Anssari, celui à qui le professeur de français ne cessait de distribuer des bons points pour le récompenser de son excellent travail.

Sept minutes après, le professeur apparut sur le seuil de la classe et appela au rang par deux. Nous nous mimes en file indienne et nous pénétrions dans la salle de cours."Allez ! nous ordonna le professeur, asseyez- vous! Je vais commencer par vous rendre les compositions et les classements, puis nous terminons le jeu commencé la dernière séance."

Tandis qu'une angoisse régnait sur les rangs. Le professeur s'assit derrière une pile de copies qu'il avait posée sur son bureau. Une émotion forte me poigna. Je pensais au moment ou le professeur allait dire : un tel, premier, un tel deuxième. Chacun savait que c'était Hicham qui aurait la première note. Quelques élèves marquaient des signes d'impatience.

Le professeur se leva s'avança au milieu de la rangée centrale, puis lança le verdict tant attendu : " premier, Mimouni." il y eut une grande stupéfaction dans la classe : il ne savait même pas combien font un plus un: il ne savait pas lire, pas écrire.

Le visage d'Ansari était devenu sombre .Lorsque le professeur annonça que Fajri était deuxième, c'est moi qui vacilla. J'étais sûr d'avoir la deuxième note. Mais c'était un fainéant qui me volait ma joie .Mais quand le professeur jeta sur nous le regard malicieux, nous comprimes qu'il était en train d'annoncer le classement à l'envers, pour se moquer des cancres. Toute la classe rit de bon cœur.

Production écrite 6:

Il était une fois, dans le petit village où j'ai grandi, un été éclatant qui résonne encore dans ma mémoire comme une mélodie joyeuse. C'était une époque où le temps semblait s'étirer à l'infini, où chaque journée était une aventure à explorer.

Les après-midis étaient dédiés à nos escapades dans la forêt voisine, un royaume mystérieux où les arbres élevaient leurs branches comme des gardiens bienveillants. Accompagnés du rire cristallin de mes amis, nous partions à la découverte de trésors cachés, de clairières secrètes et de ruisseaux murmureurs.

Un de mes souvenirs les plus chers remonte à une journée où nous avions décidé de construire notre propre cabane. Armés de bouts de bois récupérés et de vieux draps, nous avons érigé notre petit refuge au cœur de la forêt. Chaque planche posée était une victoire, chaque clou enfoncé une étape de plus vers notre rêve d'enfants.

Une fois notre cabane achevée, elle est devenue notre quartier général, le lieu où nous forgions des plans audacieux et où nous échangions des secrets dignes de petits aventuriers. Les après-midis s'étiraient, bercés par le chuchotement des feuilles et le parfum boisé de la nature.

Les soirées étaient réservées aux jeux interminables sous le ciel étoilé. Le crépitement d'un feu de camp improvisé, les éclats de rire et les histoires murmurées à la lueur des étoiles faisaient naître une magie qui semblait suspendre le temps.

Ce souvenir d'enfance, empreint de liberté et d'innocence, demeure une capsule temporelle dans laquelle je peux me replonger à tout moment. Il symbolise une époque où le monde était vaste et plein de possibilités, où chaque instant était teinté de la magie simple de l'enfance.

Ainsi va le temps, mais ces souvenirs d'enfance restent comme des étoiles scintillantes dans le ciel de ma mémoire, rappelant la beauté éphémère de ces jours où le bonheur résidait dans la simplicité de l'instant présent.

Production écrite 7:

Lorsque je replonge dans les méandres doux de ma mémoire d'enfant, un souvenir vibrant émerge, illuminant mon esprit comme un rayon de soleil. C'était un après-midi d'été, où le temps se diluait dans une lenteur délicieuse, propice aux aventures enfantines.

Le lieu de cette escapade inoubliable était le vieux verger derrière la maison de mes grands-parents. Les arbres fruitiers, empreints de sagesse et de générosité, semblaient nous inviter à pénétrer dans leur royaume enchanté. Mes cousins et moi, animés par une énergie insatiable, nous lancions dans cette aventure avec une excitation frénétique.

Les cerisiers étaient nos premiers complices. Leurs branches, lourdement chargées de fruits rubis, se tendaient vers nous comme des offrandes. Armés de nos petites mains agiles, nous grimpions dans l'arbre avec une audace téméraire, savourant le goût sucré des cerises fraîchement cueillies. Les pépins, témoins silencieux de notre festin, jonchaient le sol comme des éclats de rires éparpillés.

Le véritable trésor de ce verger était, cependant, le vieux chêne centenaire. Ses branches majestueuses formaient une canopée verdoyante, créant un abri secret où les rayons du soleil se faufilaient comme des éclats d'or. Sous ce géant bienveillant, nous échangions des secrets, tissions des histoires imaginaires, et rêvions d'aventures lointaines.

Cet après-midi-là, une idée audacieuse germa dans nos esprits enfantins. Nous décidâmes de construire une cabane dans les branches du chêne, un refuge secret où seuls les initiés pourraient pénétrer. Avec des planches de bois trouvées dans le vieux hangar, des clous dérobés dans la boîte à outils de grand-père, et une bonne dose d'ingéniosité, notre cabane prit forme, suspendue entre ciel et terre.

Chaque morceau de bois avait son histoire, chaque clou avait son importance, et chaque rire résonnait comme une victoire sur le monde des adultes. Notre cabane de fortune était bien plus qu'un assemblage de planches ; elle était le symbole de notre liberté, de notre créativité débordante, et de notre complicité indéfectible.

Avec le recul du temps, ce souvenir d'enfance demeure une étoile brillante dans le firmament de mes souvenirs. Il incarne l'innocence, la joie pure, et la magie de ces moments où le monde était vaste et infini, et où les rêves prenaient vie dans le balancement des branches d'un vieux chêne.

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