Production 1:
Rappelons que la justice a déjà condamné un bon nombre de personnes à la peine de mort, exécutant ainsi plusieurs individus sous prétexte que la mort était la meilleure façon de maîtriser la criminalité. De nos jours, avec les actes criminels de plus en plus violents et atroces, la question que l’on peut se poser est la suivante : Devrait-on abolir ou non la peine de mort ?Selon moi, il est évident que le fait de répondre à la violence par la violence n’est en aucun cas la solution à ce problème.
En premier lieu, je crois que le système judiciaire est défaillant et qu’il peut s’y glisser quelques erreurs. Dans le passé, il y eut beaucoup trop d’erreurs condamnant des accusés à une mort qu’ils ne méritaient point. En effet, il est arrivé quelquefois qu’après l’exécution du prétendu coupable, le réel meurtrier venait se livrer et avouer son ignoble geste sur l’ordre de sa mauvaise conscience. Comme les enquêtes ne sont pas toujours menées avec le sérieux requis, il faudrait peut-être s’interroger sur la capacité du système judiciaire à juger adéquatement un individu coupable ou non.
En deuxième lieu, j’ai la conviction qu’ici-bas sur terre, il n’y a pas d’humain assez parfait pour juger du comportement d’un autre et encore moins de décider de sa mort. Autrement dit, le droit de vie et de mort n’appartient pas à l’homme, mais à Dieu. Or, les juges ne sont pas infaillibles et dans le cas de la peine de mort, l'erreur judiciaire est irréparable.
En troisième lieu, il est certain que la peine de mort ne fait pas peur aux assassins et autres tueurs en série. Selon des psychologues, lorsque l’homme en arrive à vouloir commettre un crime, dans la plupart des cas, sa lucidité est absente de sa pensée. Ce qui signifie que la passion l’emporte alors sur la raison : la seule chose qui l’obsède est de parvenir à ses fins. Pendant que le crime s’effectue, rien ne peut dissuader le meurtrier ou le criminel de s’arrêter.
En conclusion, la peine de mort ne peut empêcher un criminel de perpétrer un crime. Par conséquent, on peut punir sévèrement et avec justice sans tuer car il est moralement grave de tuer un homme avant qu’il ait pu régler ses problèmes avec lui-même et avec la société, avant de lui laisser le temps du repentir.
Production 2
La peine de mort est un sujet d'actualité. Un bon nombre de pays adopte encore cette sentence pour, soi-disant- combattre la criminalité. Doit-on l'abolir? Pour répondre à cette question, on va discuter d'abord l'utilité d'un tel verdict; ensuite on va parler des solutionsEn réalité, la peine de mort est inutile. En d'autres termes, ceux qui croient que cette peine supprime de la société la criminalité ont tort. Il s'agit d'un constat: le nombre des criminels est en augmentation même dans les pays qui adoptent la peine capitale dans ses tribunaux. Prenons par exemple l'Amérique des États-Unis où l'homme est en danger continu. Par conséquent, on peut se demander pourquoi on insiste sur une peine qui n'a aucune utilité?
En outre, tuer au nom de la loi est aussi un crime. L'histoire de Victor Hugo qui relate les dernières heures d'un condamné nous révèle l'atrocité du verdict et le sadisme des juges. Il va mourir, peut-être il mérite, mais avec lui meurent sa femme, sa mère et sa fille. Trois veuves sont la victime d'un jugement aveugle. Qui punit qui? Voici la question. Et la solution est claire: c'est la société qui crée des criminels; il faut donc juger la société; c'est la politique qui alimente la haine; il faut donc juger la politique. C'est la misère qui pousse à voler; il faut donc juger l'économie .
Production 3
L’Homme a toujours essayé de faire dominer la loi pour lutter contre le crime. Transgresser cette loi peut coûter trop cher. La peine capitale en est la sanction la plus ancienne. Les méthodes pour tuer diffèrent, le résultat toutefois est toujours le même. Mais, cette sanction est-elle le moyen le plus fiable ? n Pour répondre à cette problématique, on va de prime abord parler des conséquences d’une telle punition; en second lieu, on va montrer son inutilité .En réalité, tuer un criminel signifie sans trop réfléchir tuer toute une famille. Cette dernière, sera directement touchée. L’orphelinat des enfants pourrait avoir également des résultats inattendus. On peut imaginer que deviendra le fils d’un condamné à mort.
De plus, tuer un homme, et au lieu de faire peur aux autres, peut faire de lui un héros. La preuve en est que le taux de la criminalité est toujours en progression dans les pays où la peine est pratiquée
Il est vrai que le criminel doit être puni, mais comment? En exerçant un autre crime? En tuant une personne qui peut être innocente? En massacrant un individu désespéré? En faisant couler le sang et les larmes La justice est entre deux forces: la loi et la réalité. Et avant de juger quelqu’un, il faut juger la société et les condition où il vit.
Pour conclure, on peut dire que la peine capitale n’est plus un moyen fiable pour combattre la criminalité. Et si on a à tuer quelqu’un, c’est la misère et le désespoir .
Production 4
La peine de mort, souvent considérée comme l'une des questions morales les plus délicates de notre époque, soulève des débats passionnés dans le monde entier. Alors que certains soutiennent son utilisation comme une forme de justice punitive, d'autres la condamnent comme une violation fondamentale des droits de l'homme.
D'un côté, les partisans de la peine de mort argumentent qu'elle dissuade les crimes graves, protégeant ainsi la société. Ils soutiennent que certaines infractions, telles que les meurtres atroces, exigent une réponse équivalente pour maintenir un ordre social stable. Pour eux, la peine de mort sert de châtiment exemplaire, créant une barrière psychologique dissuasive.
Cependant, du point de vue opposé, la peine de mort est souvent critiquée comme étant inhumaine, arbitraire et sujette à l'erreur judiciaire. Les défenseurs des droits de l'homme soulignent que chaque individu a le droit fondamental à la vie, indépendamment de ses actions passées. De plus, les systèmes judiciaires ne sont pas infaillibles, et l'exécution d'une personne innocente constituerait une injustice irréparable.
En outre, la peine de mort peut être perçue comme socialement régressive, allant à l'encontre des principes de réhabilitation et de réinsertion. Plutôt que de donner une chance à la rédemption, l'application de la peine capitale met fin définitivement à la vie d'un individu, fermant ainsi la porte à toute possibilité de changement ou d'amélioration.
Au fil du temps, de nombreux pays ont abolie la peine de mort, reconnaissant son caractère inhumain et son inefficacité comme moyen dissuasif. Cependant, d'autres continuent de l'appliquer, reflétant une diversité d'opinions et de valeurs au sein de la communauté internationale.
En conclusion, la question de la peine de mort demeure complexe, soulevant des dilemmes moraux et juridiques difficiles. Alors que certains la voient comme une réponse nécessaire à des crimes odieux, d'autres la condamnent comme une violation des droits de l'homme. La discussion continue, appelant à une réflexion approfondie sur les principes qui guident notre société vers une justice plus éclairée et équitable.
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